Rassemblement contre la mise à la rue des jeunes du collectif AutonoMIE, le VENDREDI 2 FÉVRIER 2022 À 18H PLACE DU CAPITOLE. La mairie de Toulouse veut fermer le centre d’hébergement où une centaine de mineur.es isolé.es est mis à l’abri, le 7 février ! Quelle solution la mairie propose t-elle pour ces jeunes ? La rue. Besoin d’un maximum de personnes pour un rassemblement de soutien aux jeunes ! Faisons plier la mairie pour qu’elle renonce à son projet de mise à la rue des jeunes !
Le 7 février 2022, la mairie a décidé de mettre une centaine de jeunes dehors en pleine trêve hivernale ! Après avoir été mis à la rue par le conseil départemental, les revoilà dehors !
Cette expulsion programmée est méprisante, indécente, violente !
Une nouvelle mise à la rue ne peut qu’accentuer les traumatismes, la perte de repères sans collectif, l’insécurité administrative, le manque de nourriture. NON à cette mise à la rue programmée !
« Pourquoi vous nous mettez dehors, et en plein mois de février? »
« Nous allons à l’école, nous sommes en stage ! »
« Nous sommes des êtres humains pas des animaux »
« Nous n’avons pas de chauffage, pas d’eau chaude »
« Nous sommes uni.es !
Pourquoi la mairie veut nous diviser ?
Pourquoi la mairie nous traite de menteurs.euses ? »
A Toulouse depuis 2016, le collectif AutonoMIE (jeunes et adultes qui les soutiennent) se bat pour une prise en charge complète des mineur-es isolé-es1 qui respectent les droits de l’enfant. Dans les faits, ça se traduit par une lutte permanente contre le cynisme des pouvoirs publics. Depuis 2019, après 3 ans de lutte acharnée, la collectivité de Toulouse se trouve
contrainte de reloger les jeunes dans un ancien EHPAD qui lui appartient, les Tourelles, où une centaine de jeunes en recours de minorité devant le juge des enfants, rongent leur frein.
Depuis le début du relogement aux Tourelles, les jeunes d’AutonoMIE avec les collectifs et associations qui interviennent sur le site (MDM, TEC 31, SVP) ne cessent d’alerter la collectivité sur le non-respect des droits des enfants les plus fondamentaux. En vain, les jeunes réclament des rendez-vous avec les élu.e,s, mais chaque rencontre, les rares fois où elles ont lieu se soldent inlassablement par des promesses non tenues, du mépris et une
violence institutionnelle. Le site des Tourelles, bien qu’inadapté à l’accueil de jeunes car sous
dimensionné, permet à minima une mise à l’abri et une organisation collective entre les jeunes et avec les collectifs et associations qui les soutiennent (santé, scolarisation, alimentation, juridique, loisirs). Encore une fois, à Toulouse comme ailleurs, c’est le pari du dégoût plutôt
que de l’accueil inconditionnel, de la répression plutôt que la confiance, de la désorganisation plutôt que la construction collective.
COLLECTIF AUTONOMIE, LA SOLIDARITÉ EST NOTRE ARME ! UN JEUNE EST UN JEUNE QUELLE QUE SOIT SA NATIONALITÉ.
Contacter le collectif : autonomie@riseup.net
Leur communiqué originel : télécharger ici