Pour Moudenc, le jour d’après COVID c’est comme le jour d’avant.

Moudenc et le capitalisme repeint en vert

Malgré les annonces de la mairie de Toulouse voulant maîtriser l’environnement de la ville, la logique mercantile de Moudenc reste toujours présente. Alors que les hivers sont de plus en plus chauds à Toulouse, une patinoire en plein air mise en place lors du marché de Noël a consommé une grande quantité d’énergie et d’argent public. Et ce n’est pas avec trois parkings végétalisés et quelques plantations en pied d’immeuble que la ville va se devenir championne de l’environnement.

Moudenc complice des capitalistes

Il continue de favoriser le business effréné de sa clientèle bourgeoise et commerçante en encourageant notamment la pub et la spéculation immobilière. Les panneaux publicitaires éclairés inondent les rues. Le fronton ovale de Compans éblouit les habitant·es du quartier même en journée au dessus d’un pauvre olivier centenaire, déraciné et acheminé depuis l’Andalousie. Cet exemple montre bien toute l’aberration de la gestion de l’espace publique. 
La densification du quartier Héraclès ainsi que la construction d’une école privée et la destruction du palais des Sports place de l’Europe pour agrandir une école de commerce, montrent la logique spéculative de Moudenc. Ces implantations vont un centre ville déjà saturé sans prévoir les aménagements en conséquence. Les expert·es commandité·es par l’équipe municipale sont obnubilé·es par la rentabilité spéculative de projets immobiliers. Il ne leur est jamais venu à l’idée de préserver et d’agrandir le « poumon vert » des jardins de Compans qui est blindé dès le retour des beaux jours. Pourtant son extension aurait été une mesure améliorant la qualité écologique du centre ville. On pourrait en dire autant de l’hôpital de la Grave, côté St Cyprien, où la même logique spéculative s’est installée . Moudenc en a déjà vendu des pans entiers aux requins de la promotion immobilière qui ont prévu d’y construire un hôtel 4 étoiles et des logements luxueux pour les classes aisées ! Comme quoi pour Moudenc, le fric compte plus que la santé de ses administré·es.

Prenons en main le devenir de notre ville

Concrètement, il faut que la municipalité prennent des mesures d’urgence dans les domaines suivants :
• La suppression des enseignes publicitaires éclairées sur le mobilier urbain et autres pub privées sur l’espace public.
• L’arrêt de dépenses énergivores et l’isolation accélérée de tous les équipements municipaux
• L’arrêt des grands projets de réaménagement polluants et anti sociaux comme la tour occitane
• La priorité donnée à la rénovation. Nous n’avons pris que quelques exemples criants de la politique urbanistique de Moudenc, car les exemples pullulent. Face à cette absurdité environnementale, serons nous collectivement capables
• De consommer intelligemment et non compulsivement.
• Renforcer et créer des comités de quartier indépendants dans une vision de pression tel que le municipalisme libertaire l’a conçu et non de consultation pyramidale organisé par le haut telle que les élu·es de quartier l’appliquent.
• De réfléchir ensemble à ce que nous voulons faire de notre ville, sans léser un quartier ou un autre.
• De nous opposer de façon efficace aux délires mercantilistes de Moudenc, le Comte « Business » de Toulouse.
Nous ne sommes pas des politicien·nes électoralistes car L’UCL ne se présente pas aux élections. Nous disons juste qu’avec Moudenc la coupe est pleine ! Partisan∙e∙s de la démocratie di­recte locale, nous croyons tout d’abord à la mobilisation des habitant∙es contre tout projet contraire aux aspirations populaires des résident∙es de Toulouse.

UCL Toulouse et alentours le 28 janvier 2022

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