Nous crevons pendant qu’ils se gavent : le 21 novembre organisons notre riposte sanitaire et sociale

La pandémie ne touche pas tout le monde de la même manière. Tandis que les patrons et actionnaires continuent de s’octroyer des dividendes exorbitants et que l’État les protège en faisant voter des lois de plus en plus liberticides et autoritaires, les prolétaires continuent de risquer leur santé et celle de leurs proches pour survivre à la crise sanitaire et sociale.

L’incompétence et le cynisme à tous les niveaux de l’État

Ce second confinement n’est pas le résultat que de la pandémie. Il est la dernière réponse que pouvait mettre œuvre un gouvernement aux abois et aux ordres du patronat. Les seules mesures que le gouvernement s’est autorisé à prendre pour enrayer l’épidémie se sont limitées à ce que la bourgeoisie accepte pour conserver ses profits et ce en dépit des nombreuses alertes des organisations de travailleur·ses et de l’ensemble du mouvement social. Résultat, non seulement les boîtes ferment les unes après les autres, faisant basculer des millions de personnes dans la précarité à l’entrée de l’hiver, mais le virus se propage encore plus vite que lors de la première vague prouvant que bourgeoisie et État si fiche bien de notre santé tant que ça leur rapporte.

Le prix fort est payé par les plus précaires

Avec les aides de l’État pour éponger les dettes des entreprises, c’est l’argent public qui sert à maintenir à flot une économie mortifère qui ne sert que les plus fortunés. Pendant ce temps, les plus précaires n’ont plus de quoi se loger, se nourrir et sont en permanence fliqué·es par les chiens de gardes du Capital. La simple annonce d’un éventuel vaccin fait bondir les places boursières malgré la précaution des scientifiques à crier victoire trop vite. Une preuve de plus que ce système économique est instable et risque à tout moment de s’effondrer.

Prendre la rue pour dire stop aux injustices et faire payer la crise à ceux qui en profite

L’Union communiste libertaire Toulouse et alentours appel à rejoindre le cortège le 21 novembre à 14h à Saint-Cyprien pour faire entendre nos voix. Que nous soyons enseignant·es, soignant·es, salarié·es, étudiant·es, lycéen·nes, sans-emploi, sans-logement, nous devons montrer que le mouvement social ne s’est pas éteint au moment du couvre-feu et continuera de diffuser ses revendications pendant le confinement.
Pour que les services publics de la santé, de l’éducation et des transports puissent avoir les moyens d’assurer leurs missions en protégeant la santé de celles et ceux qui les mènent à bien.
Pour que la répression du mouvement social et des personnes les plus précaires ne soient pas une norme dont on devrait s’accommoder sous prétexte de la pandémie.
Pour que nous puissions toutes et tous subvenir à nos besoins et à ceux de nos familles sans risquer notre santé.

Toutes et tous ensemble dans la rue, solidaires et en colère, tout en respectant les gestes barrières !

Union communiste libertaire Toulouse et alentours le 16 novembre 2020

 


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