Rendez-vous à 14h le 14 juillet à François Verdier.
50 milliards pour la santé maintenant!
Tou-te-s les travailleurs et travailleuses de la santé, du social, du médico-social, des services publics… tou-te-s les premier-e-s de corvée, toutes celles et ceux qui font vivre le pays, pour la plupart des femmes et personnes racisées, ont assuré les fonctions vitales du pays. En pleine crise du coronavirus Macron leur promettait de grands changements, le Monde d’APRES!
Et aujourd’hui ? Rien, toujours rien.
Le médiatique Ségur de la santé est en train d’accoucher d’une souris : un pourboire, une médaille et une mise à l’honneur le 14 juillet en guise de reconnaissance pour les soignant-e-s, rien pour les autres si ce n’est chômage et promesses de lendemains difficiles !
Les lits d’hôpitaux continuent d’être supprimés, les plans de licenciement de s’enchainer (Airbus, SANOFI, etc), les droits au chômage à se réduire. Les travailleuses et travailleurs sociaux, animateur.trices, aides à domicile, femmes de ménage, éboueurs, caissières, routiers, pompiers, livreurs, intermittents du spectacle, sont toujours sous-payé-e-s, déconsidéré-e-s, et à nouveau invisibilisé-e-s !
Quant aux personnes âgées et handicapées, et notamment celles qui sont dans des EHPAD et Établissements spécialisés, elles ont été sacrifiées, victimes de l’absence de matériel de protection (masques, blouses, etc…), de refus d’accès en réanimation, voire d’accès à l’hôpital dans les régions les plus touchées, faute de lits disponibles et d’une politique darwiniste et eugénique qui n’a pas dit son nom.
Les autres sont pour certaines encore confinées à cause de la leur fragilité par rapport au virus.
Pour les chômeurs.euses, les titulaires du RSA, les précaires ce sont trop souvent les solidarités populaires qui ont pris le relais d’un Etat et de collectivités défaillantes.
Nous n’avons pas oublié.
Nous n’avons pas oublié le pays confiné, et toutes celles et ceux qui étaient sur le pont, à soigner, sauver, alimenter, sourire.
Elles, eux, les indispensables, nos indispensables seront en tête du défilé, ouvriront la voie.
Elles et ils portent notre société, à nous de les porter !
Notre 14 juillet, notre monde d’après.
Pendant la crise, notre président promettait de se « réinventer ». Faire produire nos masques, nos tests, nos médicaments, nos aliments, nos vêtements dans de lointains pays, c’était absurde, disait-il. Pour notre santé, pour la planète. Laisser les seuls marchés financiers décider « était une idée folle », disaient-ils déjà en 2008 lors de la crise financière.
Et pourtant. 4 milliards d’euros. C’est le montant des dividendes versés pendant le Covid-19 aux actionnaires du géant pharmaceutique Sanofi, celui de l’ami du président, le PDG Serge Weinberg reçu dès 2017 à l’Élysée. Ils veulent « rebondir », « relancer », les mêmes mots qu’en 2008, de l’avant, comme avant, pire qu’avant. Droit dans le mur écologique et social.
La politique de nos dirigeants ne changera pas après ce remaniement. Le nouveau premier ministre Castex est bien décidé à nous faire subir le pire et déjà les plans de licenciements s’enchaînent malgré les milliards donnés : Airbus, Sanofi, Renault, etc
Le 14 juillet 1789, le peuple prenait la Bastille. Le 14 juillet est fait pour ça, pour ne pas laisser nos vies et l’avenir de la planète aux seigneurs de la finance et des multinationales. Pour reprendre notre destin en main, en commun.
On a tous une bonne raison de vouloir enfin respirer, les fins de mois difficiles, la peur de mourir sous le genou d’un policier ou faute de soins et/ou de protections, la pollution de l’air pour les enfants…
Construisons notre 14 juillet, notre monde d’après!
Premiers signataires :
CGT CHU, Sud Santé Sociaux 31, Sud Rail 31, FSU31, Solidaires 31, Ensemble 31!, Gauche Démocratique et sociale 31, NPA31, PG31, UCL Toulouse, CNT 31, Copernic, Handi Social, DAL31, Comité 31 du mouvement de la paix, Communauté démocratique kurde de toulouse