Hors temps de crise, les réseaux de solidarité (sociale, alimentaire, etc.) sont assurés par de multiples associations, collectifs, ou institutions. Les personnes qui tiennent ces réseaux sont pour une bonne partie retraitées ou tout simplement confiné.es, les déplacements et les modes d’organisation habituelles boulversées. Il n’est donc plus possible d’assurer le minimum d’aide aux plus démuni.es dans la période de crise sanitaire actuelle.
Cette crise sanitaire va toucher d’abord les plus isolé.es, éloigné.es des centres de soin, les personnes sans abris, sans papiers, sans moyens de protection contre la maladie. Le virus touchera aussi d’abord les classes populaires encore majoritairement physiquement au travail donc plus exposées.
La lutte contre la propagation du virus doit s’inscrire dans nos luttes.
Communistes libertaires nous ne pouvons laisser à leur sort les personnes les plus vulnérables. Il est essentiel de maintenir nos activités, autant qu’elles sont possibles au sein des collectifs locaux déjà investis, de relayer les besoins et les situations d’urgences. Certains groupes locaux UCL ont d’ores et déjà créés des pages sur les réseaux sociaux permettant de coordonner les actions de solidarités individuelles et/ou collectives. Des militant.es participent à la récupération et à la redistribution de denrées alimentaires.
Il a été aussi possible selon nos lieux d’habitations de faire de l’affichage dans nos hall d’immeubles, dans nos rues, dans les commerces de proximité, proposant la mise en liens et l’aide entre habitant.es. Bien sûr il ne s’agit pas de minimiser les risques de la maladie, ni de créer des conditions de propagation. Toutes les précautions nécessaires devront être mise en œuvre, quelle que soit l’action de solidarité menée.
Cette liste n’est évidemment pas exhaustive, nos routines et réflexes militants sont mis au défi et devront être quotidiennement réinventés. Les solidarités concrêtes ne se limitent pas à une période de crise, mais elles s’imposent aujourd’hui comme l’un de nos premiers modes d’actions !
À nous de mobiliser nos outils révolutionnaire et autogestionnaire ! Au delà des gestes barrières, nos solidarités sont notre meilleur protection.
Rappel de certaines règles (liste non exhaustive) :
- Se munir d’attestations sur l’honneur de sortie en ayant coché « Déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables ou la garde d’enfants »
- Une interaction ne doit pas se faire à moins d’un mètre
- Utiliser des gants et un masque pour les livraisons
- En cas de maladie, même un rhume, pas d’action de solidarité physique
- Les personnes de plus de 60 ans, peuvent aider autrement que par des actions de solidarité physique