Pour un 8 Mars de lutte, de grève et d’unité!

Aujourd’hui, dans plus de 50 pays les femmes participent au mouvement de grève international du 8 mars. Initié en 2017 par des féministes argentines cet appel international a été lancé suite au féminicide d’une jeune fille de 16 ans Lucià Perez, violée et assassinée en Argentine.


« Nous, les femmes dans le monde, nous nous organisons en une épreuve de force et en un cri commun : la Grève Internationale des femmes. Nous nous arrêtons. Nous faisons grève, Nous mettons en pratique le monde dans lequel nous désirons vivre. »

La situation est historique pour les luttes des femmes. Depuis 2018, l’appel international à la grève des femmes est suivi par des millions de personnes à travers le monde. Partout le mouvement des femmes se lève, fait masse et front contre les violences sexuelles et machistes.
En novembre, nous étions 150 000 dans les rues du pays contre les violences sexistes et sexuelles. Depuis plus d’un an, le soulèvement des femmes dans le mouvement des gilets jaunes a été un révélateur que la question de la lutte des classes n’étaient pas un vieux débat à jeter dans les poubelles de l’histoire. ettre en avant la précarisation spécifique que subissent les femmes. Plus récemment, le mouvement des gilets jaunes a lui aussi été l’espace privilégié d’organisation et d’élaboration de revendications des femmes. Cette grève du 8 mars est un moment qui doit permettre de construire les cadres qui permettront à toutes les femmes de tisser des liens dans la durée et porter un point de vue féministe dans les luttes sociales actuelles et à venir.
À ce moment de la lutte contre la réforme des retraites, les femmes jouent un rôle déterminant, à la hauteur des attaques qu’elles subissent : paupérisation, précarisation, mise sous tutelle économique ou sur-exploitation, au travail comme à la maison, violences. Et pourtant sans les femmes rien ne marche. Elles produisent un travail gratuit imposé sans lequel l’économie serait bloquée : 750 milliards c’est la somme que représente le travail des femmes en France, en comptant une rémunération au salaire minimum. C’est plus d’un quart du la production de richesse nationale (PIB). Les femmes exercent les tâches les plus essentielles et les plus mal payées : Qui nettoie ? Qui garde les enfants et les anciens ? Qui vous permet de faire vos achats et vous nourrir ?
Nous voulons la liberté et la justice sociale.
Nous voulons une société débarrassée des systèmes d’oppression et d’exploitation.

LA GRÈVE EST NOTRE ARME !

Organisons-nous et mobilisons-nous contre le patriarcat, le racisme, le capitalisme et ses mécanismes qui détruisent notre planète.

LA FORCE DES FEMMES CHANGENT LE MONDE ! LE 8 MARS, ON ARRÊTE TOUTES !